apesanteur

apesanteur [ apəzɑ̃tɶr ] n. f.

• v. 1960; de 2. a- et pesanteur

♦ Astronaut., phys. État dans lequel les effets de la pesanteur sont annihilés, dû à l'annulation ou à un extrême affaiblissement du champ de gravitation. ⇒ impesanteur; aussi microgravité. L'apesanteur est liée au déplacement dans l'espace d'un objet animé d'un mouvement dont l'accélération est égale et opposée à celle de la pesanteur. Un vaisseau spatial libre en apesanteur. En état d'apesanteur.

● apesanteur nom féminin État dans lequel les effets de la pesanteur sont annihilés. ● apesanteur (synonymes) nom féminin État dans lequel les effets de la pesanteur sont annihilés.

Synonymes :

- impesanteur

apesanteur

n. f. ESP Absence de pesanteur. état d'apesanteur, dans lequel les effets de la pesanteur ne se font pas sentir.

⇒APESANTEUR, subst. fém.

PHYS., néol. Annulation des effets de la force d'attraction de la terre ou pesanteur. État d'apesanteur, phénomène d'apesanteur :

• 1. (...) Après l'arrêt des moteurs, le vol libre pendant lequel la pesanteur ne se fait plus sentir. Cet état d'apesanteur, de non-pesanteur ou d'agravité, ne dure que quelques secondes ou quelques minutes dans le cas du vol balistique, des heures, des jours et des mois si l'on veut dans le cas de vols orbital ou interplanétaire.

Combat, 13 avr. 1961, p. 10, col. 4 (GUILB. Astronaut. 1967).

— Au fig. :

• 2. Il est bien certain que cet écrivain multiple [Marcel Aymé] également doué pour les géorgiques truculentes et pour l'apesanteur des contes de fées, restera parmi les meilleurs et les plus originaux de ce temps.

J. FAYARD ds Figaro, 14 oct. 1967 (ROB. Suppl. 1970).

Rem. 1. Le mot semble perdre du terrain au profit de son concurrent non-pesanteur. Ce dernier, qui s'inscrit dans la série des très nombreux composés en non-, permet de lever l'ambiguïté phon. l'apesanteur/la pesanteur. Déf. Lang. fr., avr. 1966, n° 32, pp. 39-40, avait proposé de remplacer, sans succès semble-t-il, apesanteur par impesanteur. 2. 1^re attest., supra ex. 1; dér. de pesanteur, préf. a-².

BBG. — CHEVRY (G.-R.). L'Activité du Centre fr. d'ét. des termes techn. fr. Déf. Lang. fr. 1966, n° 32, pp. 39-40. — GALIANA Astronaut. 1963. — LAITIER 1969. — Méd. Biol. t. 1 1970. — Sc. 1962.

apesanteur [apəzɑ̃tœʀ] n. f.

ÉTYM. 1961; de 2. a-, et pesanteur.

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♦ Phys. Absence de pesanteur due à l'annulation ou à un extrême affaiblissement du champ de gravitation, résultant des conditions spatiales (⇒ Agravitation) ou dynamiques. || Des astronautes, des cosmonautes en état d'apesanteur. || Phénomène d'apesanteur. || Dans l'apesanteur, les corps n'obéissent plus aux lois de l'attraction universelle. Syn. : non-pesanteur.

1 Pour qu'un objet ou un sujet placé dans un mobile se trouve en état d'apesanteur par rapport à celui-ci, il faut qu'il ne soit soumis à aucune force de la part de son support; lorsqu'un tel état est réalisé, l'objet ou le sujet flotte à l'intérieur du mobile, il est sans pesanteur par rapport à lui !

Grandpierre et Violette, cités par Jean Colin et Yvon Houdas, Physiologie du cosmonaute, p. 45.

2 Ce lieu, aussi différent de l'espace ordinaire que, par exemple, une chambre d'apesanteur, ressemblait (…) à un terrain de jeu aux zones strictement délimitées, aussi contraignantes qu'arbitraires, mais universellement reconnues.

Vladimir Volkoff, le Retournement, p. 225-226.

♦ Par métaphore :

3 Et il est bien certain que cet écrivain multiple (Marcel Aymé), également doué pour les géorgiques truculentes et pour l'apesanteur des contes de fées, restera parmi les meilleurs et les plus originaux de ce temps.

J. Fayard, in le Figaro, 14 oct. 1967.

Encyclopédie Universelle. 2012.